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Nouvelle au CISSSMO : Mon emploi en diététique

Mon emploi en diététique

22 mars 2024 | Équipe CISSSMO

Marie-Pier Besner, assistante chef technicienne en diététique

Découvrez la profession d’assistant.e chef technicien.ne en diététique

Marie-Pier Besner est assistante chef technicienne en diététique à l’Hôpital du Suroît. Elle nous exprime ce qu’elle aime de son travail ainsi que la différence entre le sien et celui de technicien.ne en diététique. 

Quels sont les prérequis pour travailler comme technicienne en diététique? 

« Que ce soit pour devenir technicienne en diététique ou assistante chef, il faut préalablement avoir obtenu un diplôme en Techniques de diététique. Pour ma part, j’ai fait mes études au Cégep Limoilou, à Québec. Près de chez nous, cette technique est offerte au Cégep de Saint-Hyacinthe, au Collège de Maisonneuve et au Collège Montmorency. » 

Ça ressemble à quoi le travail de technicienne en diététique? 

« L’élément central du travail consiste à recueillir auprès des usagers des renseignements concernant leur alimentation, et ce, dès leur admission. C’est le cas autant en milieu hospitalier qu’en CHSLD. Il faut prendre le temps de savoir ce qu’ils mangent habituellement à la maison, leurs préférences, leurs allergies ou restrictions alimentaires et ce qu’ils n’aiment pas. C’est super important de connaître leurs aversions alimentaires, car on veut s’assurer qu’ils s’alimentent et que ce soit agréable pour eux! On obtient également de la part du médecin, de la nutritionniste ou de l’infirmière la diète à respecter en fonction de leur condition médicale. Avec toutes ces informations essentielles, on élabore des menus équilibrés et adaptés à chaque usager. Au cours du séjour du patient, on adapte leur alimentation à la suite des suivis effectués auprès d’eux et en fonction de l’évolution de leur état de santé. On travaille avec le logiciel Micro Gesta et c’est très efficace. » 

As-tu des exemples d’adaptation de menu que tu dois faire? 

« Voici quelques exemples : 

  1. Tout d’abord, on crée fréquemment des menus sans allergène, végétarien ou végan.  
  2. Pour un patient en traitement de dialyse, ce sera un menu faible en potassium.  
  3. Pour un usager atteint de dysphagie (trouble de déglutition), on devra lui offrir un potage coulé, c’est-à-dire une forme de soupe épaisse modifiée en texture et en consistance pour répondre à ses besoins tout en garantissant la sécurité de la déglutition.  
  4. Après une chirurgie, les patients ont besoin d’une diète liquide pour fournir au système digestif une alimentation plus facile à digérer, pour éviter le risque de complications (nausées, vomissements, douleurs abdominales) et aussi pour fournir une hydratation adéquate. 
  5. On doit aussi créer des diètes avec résidus minimaux dans plusieurs contextes. Il s’agit d’une diète qui ne laisse pas de résidu dans le côlon, qui se digère facilement ou qui n’est pas irritante pour le système digestif. 
  6. Pour un patient qui n’a pas son dentier, on doit lui fournir une alimentation en purée. Ce dernier exemple semble anodin, mais arrive bien souvent! » 

Tu es assistante chef technicienne en diététique, peux-tu nous expliquer ton travail? 

«J’adore mon travail! Les tâches sont très variées et les journées ne se ressemblent pas! Je suis responsable de l’inventaire notamment. Je dois faire les commandes et, bien souvent, elles varient en fonction des journées thématiques. Je m’assure aussi de l’impression des recettes à produire. Je crée les horaires pour les cuisiniers et les préposés au service alimentaire. Au quotidien, je résous les problèmes qui surviennent. Par exemple, je dois réorganiser le travail si un équipement est brisé ou manquant, si un produit n’est plus disponible ou qu’un membre du personnel ne peut pas entrer au travail. Parfois, je fais des remplacements. En tant qu’assistante chef, il faut valoriser le travail d’équipe et être en mesure de rassurer nos collègues. Je trouve des solutions, je les mets en place et, tous ensemble, on y parvient! Je travaille aussi sur des projets spéciaux comme l’implantation de nouveaux menus et la réorganisation des plans de travail des cuisines. C’est très stimulant!» 

En terminant, peux-tu me dire pourquoi tu aimes ton travail? 

«Ce n’est pas redondant! Pour faire mon travail, il faut être proactive et avoir un système D très développé! Devant une difficulté, il faut être débrouillarde! Quand la résolution de problèmes fonctionne, je suis très fière! De plus, globalement, je dirais qu’offrir une alimentation adaptée aux conditions de santé de chaque usager, cest essentiel. Je trouve que c’est important de saisir que notre rôle est précieux dans l’atteinte et le maintien de la santé des usagers. L’alimentation est un élément clé en santé!» 

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