Nouvelle au CISSSMO : Découvrez la pratique infirmière en réadaptation

De nouveaux défis; quelque chose de différent et de stimulant!

Saviez-vous qu’une nouvelle unité de réadaptation en déficience physique verra bientôt le jour sur notre territoire? L’unité s’appelle « unité de réadaptation fonctionnelle intensive (URFI) » et elle accueille les personnes présentant une déficience motrice et devant être admises afin de recevoir des services intensifs de réadaptation spécialisée nécessaires à la récupération des fonctions permettant un retour sécuritaire à domicile.

Pour l’occasion, Aïsha Claudine Musoke nous parle de son travail comme infirmière clinicienne à l’URFI.

Pourquoi avoir choisi la pratique en URFI? 

« Je travaille à l’URFI depuis octobre 2023. J’avais besoin de nouveaux défis, d’approfondir mes connaissances dans ce domaine peu connu de la profession infirmière. Après avoir travaillé au sein de plusieurs CISSS/CIUSSS, je recherchais quelque chose de différent, de stimulant. J’avais envie d’apprendre le rôle de l’infirmière en réadaptation. Le CISSSMO m’offre cette possibilité de m’épanouir professionnellement à travers mon nouveau rôle et mes différentes responsabilités. »

Qu’est-ce qui te motive à aller au travail tous les matins?  

« 2 choses :

• Le fait d’aller à la rencontre d’une équipe motivée, pleine de bienveillance et qui travaille véritablement ensemble pour atteindre ses objectifs. Chaque usager est unique. Notre approche est donc personnalisée, et ce, grâce à l’humanisme qui est au rendez-vous quotidiennement.
• Le sentiment de contribuer au changement positif des usagers. C’est également une source de grande motivation. »

À quoi ressemblent tes journées?

« Les journées se suivent, mais ne se ressemblent pas. Comme chaque usager est unique, sa réadaptation l’est aussi. Mon rôle consiste à bien planifier et à offrir les soins et les traitements requis aux usagers qui ont souvent des situations de santé autres que leurs raisons d’admission à l’URFI. Et selon les évaluations des thérapeutes, je dois m’assurer d’accompagner les usagers dans leur réadaptation, en suivant les recommandations de chacun des intervenants impliqués au dossier. J’apporte également mon constat d’évaluation aux thérapeutes, contribuant grandement aux décisions de l’équipe. Je développe ainsi une bonne connaissance des usagers. Et cela me permet de les encourager à poursuivre leur réadaptation et, ultimement, à se dépasser/réhabiliter en toute sécurité.

Le travail en dyade est aussi très intéressant. La clé de notre réussite : une bonne communication et une bonne collaboration avec l’équipe (les autres intervenants, thérapeutes, médecins, etc.). Les rapports interservices, le plan thérapeutique infirmier, les notes aux dossiers, les rencontres multidisciplinaires (1x/semaine) et le cahier de communication avec les médecins sont autant de moyens qu’on utilise pour bien travailler, tous ensemble. »

Pouvez-vous nous partager un moment touchant que vous avez vécu dans le cadre de votre travail? 

« J’assiste à plusieurs beaux moments. Je me rappelle un usager atteint de dysarthrie (incapacité à articuler les mots de façon normale) dire une phrase claire après plusieurs jours de thérapie avec l’orthophoniste. J’ai vu sur son visage toute la fierté et surtout tout le soulagement de se faire enfin comprendre, sans avoir à répéter.

C’est là que j’ai compris que l’accompagnement des personnes à l’URFI donnait des résultats concrets. Je me sens privilégiée d’être témoin de leur évolution, qu’elle soit physique, mentale ou cognitive.»

Quels sont les avantages de pratiquer au CISSSMO?

« Le travail multidisciplinaire est non seulement un gros avantage, mais est surtout essentiel. La collaboration dont toute l’équipe fait preuve favorise une meilleure prise en charge des usagers. Les rencontres fréquentes avec l’équipe nous mettent constamment à jour sur le but visé, les objectifs à atteindre, etc. Bref, on travaille tous dans le même sens, mais chacun dans son champ d’expertise. On n’a pas l’impression d’être simplement un numéro, mais de faire réellement partie d’une équipe où :

• notre apport est valorisé;
• notre opinion compte;
• nos connaissances sont mises à profit dans l’établissement.»

Vous voulez aussi travailler comme infirmier.ère en URFI? Postulez dès maintenant : offre d’emploi.